Arts Martiaux Historiques Européens à Montpellier : Art martial historique européen (AMHE) : Ensemble cohérent de techniques, de méthodes qui permettent la transmission de cet art dans ses aspects, physique et moral.
Ces techniques doivent provenir d'une ou de plusieurs sources historiques, analysées, interprétées, expérimentées et traduites en méthode dans le but de l'enseignement. Ces sources doivent elles mêmes provenir de l'espace culturel et linguistique européen.
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A la base des AMHE se trouve la recherche de sources historiques sur le combat. Une fois une source identifiée et transcrite au besoin, le processus d’étude mis en place par les pratiquants d’AMHE repose sur une série d’actions intéractives :
– Traduire de la source,
– Interpréter de la source,
– Mettre en pratique l’interprétation.
Le processus d’étude d’une source n’est donc pas linéaire. Des boucles existent et lient la traduction, l’interprétation et la pratique qui forment un triptyque d’éléments d’égale importance. Toutefois, chaque pratiquant d’AMHE est libre de s’investir dans n’importe lesquelles de ces étapes.
L'étude et l'interprétation de l'escrime renaissance :
Pratique de l'épée de côté, l'épée forte et la rapière.
L'Ecole Française avec Henri de Saint-Didier (fin XVIème) - Epée seule
Il est l'auteur du premier ouvrage conçu et imprimé en français sur l'art du combat à l'épée, ancêtre de l'escrime moderne, dont l'usage était destiné au duel.
De son auteur, on sait peu de chose, si ce n'est l'étiquette qu'il se donne lui-même de « gentilhomme provençal » ; il a certainement vécu à Paris proche de la Cour (il prétend avoir tiré avec le roi et le duc de Guise !) et du milieu des lettres et de l'édition (comme le prouvent les nombreuses épîtres dédicatoires du seul et unique livre qu'on lui connait).
Le traité d'Henry de Saint-Didier est novateur sur bien des points, tant dans l'organisation pédagogique, que didactique comme le souligne clairement Sydney Anglo : il s'agit du premier traité ne s'adressant qu'à l'épée seule, un des premiers à présenter des dégainements, à utiliser des schémas pour décrire le positionnement des pieds, etc.
Publié à Paris en 1573, l'ouvrage de Henry de Saint Didier a pour titre complet : "Traicté contenant les secrets du premier livre sur l’espée seule, mère de toutes armes, qui sont espée dague, cappe, targue, bouclier, rondelle, l’espée deux mains & deux espées, avec ses pourtraictures, ayans les armes au poing por se deffendre & offencer à un mesme temps des coups qu’on peut tirer, tant en assillant qu’en deffendent, fort utile & profitable por adextrer la noblesse, & suposts de Mars: redigé par art, ordre & practique". Composé par Henry de Sainct Didier Gentilhomme Prouençal. Il est illustré de 69 gravures sur bois, parmi lesquels deux portraits du roi Charles IX et de l'auteur.
L'Ecole Française avec le Capitaine Peloquin (XVIe siècle) - Epée et dague
Le cabinet d’escrime est un manuscrit conservé à la Bibliothèque royal de La Haye. Il a été écrit par I. La Haye, expliquant l’escrime du Capitaine Péloquin, et a été offert à Maurice de Nassau au début du 17ème siècle.
Le capitaine Péloquin aurait été l’un des quatre premiers maîtres d’escrime de France et aurait enseigné l’escrime à Henri de Navarre (futur Henri IV, roi de France).
Ce document est exceptionnel car il constitue un des rares témoignages de l’escrime française du 16ème siècle (Péloquin ayant enseigné fin 16ème et étant mort au début du 17ème).
Il n’a que pour seul équivalent le traité d’Henri de Saint-Didier de 1573. Le système de notation des mouvements présenté dans les planches est tout à fait original.
L'Ecole Italienne Bolonaise (XVIe siècle)
Il existe une tradition riche et ancienne de l’escrime en Italie du Nord. En particulier à Bologne qui est à ce moment-là un centre culturel très important grâce à son université très ancienne (1088).
Détail intéressant, on constate que, durant cette période, de nombreux nobles Français voyagent en Italie pour se perfectionner. A cette période il existe une véritable hégémonie de l’école Bolonaise en termes de représentation des sources. C’est pourquoi les cours sont basés sur plusieurs œuvres.
Le manuscrit anonyme Bolonais du début XVI
L’Opera Nova de Manciolino publié en 1531
L’Opera Nova de Marozzo publié en 1536 et réédité en 1568
Dell'Arte di Scrima Libri Tre de Giovanni Dall'Aggochie publié en 1572.
L’école Bolonaise prépare aux maniements de nombreuses armes ou combinaisons d’armes. Nous commencerons par étudier les concepts à l’épée de côté accompagné de la bocle.
Nous élargiront le champ avec de nouvelles combinaisons d’épée de côté ainsi qu’avec l’épée longue.
L’épée de côté est une arme transitionnelle qu’on rencontre principalement au XVI° siècle et qui disparaît peu à peu au début du XVII°. C’est le chaînon entre l’épée médiévale à une main et la rapière. Elle peut s’utiliser autant de taille que d’estoc. La bocle est un petit bouclier, en général de forme circulaire, d’un rayon maximum d’une vingtaine de centimètres. Dans les sources, l'épée de côté est enseignée seule ou accompagnée de la bocle mais aussi d'une dague, d'une cape, d'une rotella (bouclier rond à énarmes) voire d'une autre épée ou d'un gantelet dans certaines sources. On trouve également dans les manuscrits des pièces de lutte et de défense contre des attaques à la dague, ainsi que de l'épée à deux mains et des armes d'hast.
L'Ecole Allemande (Strasbourg) avec le traité de Joachim Meyer (1570).
Joachim Meyer est un auteur du milieu du XVIe siècle, et son œuvre demeure la seule tentative de modernisation de la tradition liechtenauerienne. Probablement originaire de la ville de Bâle et coutelier de profession, Ce serait au cours de son compagnonnage que J. Meyer se serait rendu dans la ville de Strasbourg. En 1560, Joachim Meyer accède officiellement à la bourgeoisie. C’est également autour de 1560 que Joachim Meyer semble diriger la rédaction de son premier ouvrage, un manuscrit dédié au comte Otto de Sulms, Minzenberg et Sonnenwaldt, conservé aujourd'hui à Lund sous la cote Ms A.4°.2. En février 1561, puis en septembre 1563, en juin 1566, en février 1567 et en juin 1568, on trouve dans les archives de Strasbourg des demandes de Joachim Meyer, afin de pouvoir organiser des "fechtschulen". Son œuvre majeure, intitulée "Gründtliche Beschreibung der Kunst des Fechtens" ou "Discours détaillé sur l'Art de l'Escrime", est datée, dans le prologue, du 24 février 1570, visiblement à la fin d’une décennie d’enseignement et de pratique de l’escrime. L’année 1570 semble également être liée à la rédaction de son second manuscrit, dédié au comte Heinrich von Eberst et aujourd'hui conservé à Rostock sous la cote Ms.Varia 82. Durant cette année, il parvient également à se faire engager comme maître d’armes (fechtmeister) par le duc Jean-Albert 1er de Mecklembourg. Il quitte Strasbourg un jeudi de janvier 1571, arrive à la cour du duc de Mecklembourg le 10 février et y meurt le 24, à l’âge de 34 ans. Les planches de son œuvre majeure se retrouveront à Augsbourg et seront réutilisées pour les rééditions de 1600 et 1660.
École Chevaleresque - Pratiques des AMHE à Montpellier depuis 2001
L'étude et l'interprétation du combat viking VIIIe/Xe siècle :
regroupe un ensemble de pratiques de combat pratiqués sur une période, une zone géographique et dans un contexte assez large. Comprenant principalement le bouclier à manipule centrale comme cœur de la pratique, on le retrouve combinée avec la hache, la lance, l'épée, le long couteau et la lutte. N'ayant pas de manuel décrivant l'utilisation de ces différentes armes, c'est l'étude de l'objet archéologique, de ses propriétés et de ses possibilités qui en est le noyau dur.
L'étude et l'interprétation de l'escrime médiévale :
Pratique des armes nobles (L'épée à deux mains ou une main, la lance, la hache noble, la dague).
avec le traité de Fiore Dei liberi :
Il est l’auteur présumé et l'initiateur de la seule tradition martiale médiévale survivante de langue et de culture italienne. Quatre de ses ouvrages nous sont parvenus. Ils sont bâtis sur un modèle relativement identique, présentant une succession d'illustration et un commentaire associé. Les prologues de trois de ces textes sont riches d’informations à propos de la vie et du personnage que fut Fiore dei Liberi. Sa naissance peut être placée entre 1350 et 1355. Il serait né à Cividale del Friuli (anciennement appelée Ostria), il serait le descendant de la noble maison des Liberi issus de la ville de Premariacco, proche du centre urbain d'Udine. Il commence à écrire Flos Duellatorum le 10 février 1409. Ce manuel est dédicacé à son commissaire Nicolò III d'Este, marquis de Ferrare, Modène et Parme, en Italie. Il note dans son prologue qu’il apprit les arts du combat pendant plus de 40 ans. Ses enseignements ont fortement influencé tous les maîtres d’armes italiens qui ont suivi et notamment le célèbre Filippo Vadi.
et celui de Philippo Vadi :
Il est né à Pise (Italie) en 1425 et décédé en 1501. Il fit des études de médecine et porta le titre de «Magister Scrima », Professeur des écoles d'armes. Après avoir été gouverneur de Reggio au service de la famille des Estensi, il écrivit fin 15ème siècle, un traité sur l’art de l’escrime qu’il offrit à Guidobaldo da Montefeltro, duc d'Urbino. Son manuscrit, le Ms_1324, « De Arte Gladiatoria Dimicandi » décrit l’utilisation de l’épée longue, la dague, l’épée en arme, la lance et la hache noble.
L'étude et l'interprétation de l'escrime XIX ème siècle :
Ecole Italienne avec Luigi Barbasetti (1859/1948)
Luigi Barbasetti est né à Cividale, en Italie, le 21 février 1859. alors que la ville ducale faisait encore partie de l'empire austro-hongrois, Barbasetti fut l'élève du grand maître au sabre Giuseppe Radaelli à Milan,disciple de l'école du nord de l'Italie, sous la tutelle de laquelle Barbasetti fut formé à la maîtrise des armes. Il a commencé sa carrière d'enseignant à l'école de magistrat militaire de Rome , où il a travaillé entre 1885 et 1891. À sa sortie de l’école de maîtrise militaire, il est revenu aux méthodes de Radaelli et a continué à enseigner le système de son maître initial pendant le reste de sa vie. Il a ensuite été maître d'escrime à Trieste, puis, grâce à son talent, fut convoqué à Vienne par l'archiduc Francesco Salvatore pour réformer l'escrime. À Vienne, en 1894, il fonda l' École centrale austro-hongroise d'escrime et, en 1904, fondateur et premier président de l' Akademie der Fechtkunst (Académie autrichienne d'escrime). Son style d'enseignement du sabre, qui accordait une grande importance au "jeu de doigts, pour le contrôle de la lame, remporta un vif succès et remplaça les enseignements précédents". L'école Barbasetti a attiré les meilleurs tireurs autrichiens et hongrois et le soi-disant "style hongrois" a dominé les compétitions internationales au début du XXe siècle. En 1915, au début des hostilités avec l'Autriche-Hongrie, Barbasetti rentre en Italie où il continue à enseigner jusqu'en 1921,date à laquelle il s'installe à Paris . Il y eut de nombreux élèves illustres, tels Lucien Gaudin et Roger Ducret, qui participèrent aux Jeux olympiques de 1920, 1924 et 1928 : Gaudin remporta quatre médailles d'or et deux d'argent, tandis que Ducret remporta trois médailles d'or, quatre d'argent et une de bronze.En 1943, Barbasetti rentre dans son pays natal et passe ses dernières années à enseigner à Vérone, où il meurt le 31 mars 1948. Au cours de sa carrière, il a également été remarquable pour ses traités. Il publie à Vienne (L'escrime au sabre) réedition en français - PDF.
Ecole Française avec M. J. de Saint-Martin (1804)
M. J. de Saint-Martin est un maître d'armes français qui publia en Autriche un traite d'épée de cour et d'espadon (sabre). Il indique dans son traité, page 11, qu'il a été élève de Guillaume Danet : "J'ai été moi-même élève de Guillaume Danet, le premier maître de Paris".
École Chevaleresque
Escrime Historique Montpellier
Depuis 2001
Démarche des AMHE & Escrime Historique
Les instructeurs AMHE Escrime Historique
Gilles Carriere :
Président
Instructeur (Ecole Italienne) :
Epée longue, Philippo Vadi.
Ecole Française : Epée de côté
Sainct Didier et Peloquin.
Instructeur sabre : Luigi Barbasetti.
Depuis 2001, nous développons et favorisons les valeurs, la pratique, l’enseignement et la promotion des arts martiaux historiques européens.
Matthieu Dutheil :
Responsable AMHE
Instructeur (Ecole Allemande) :
Epée longue Meyer,
Epée de côté Meyer,
Dussack de Meyer.
Initiation enfants 8/11 ans.
Gael Marais : Reconstitution
Instructeur combat Viking,
Instructeur Fiore dei Liberi
(Ecole Italienne) :
Epée longue, dague et lutte,
Epée d'arme, lance et Hache.
Adrien Valenza :
Animateur AMHE
Mahmoud Fakhfakh :
Instructeur (Ecole Française) :
Epée de côté, Henry de Sainct Didier
sabre débutants
Guillaume Ancelin :
Reconstitution
Instructeur :
Lutte, Baton, stratégie de combat
Morgan Maignant :
Instructeur AMHE
Initiation Enfants 12/15ans
HORAIRES et LIEUX D'ENTRAÎNEMENT
Lundi soir de 20h à 22 h : Cours adultes
Maison pour tous André Chamson 105, rue Gustave Eiffel, Montpellier.
Mardi soir de 18h00 à 19h00 : Cours Enfants 8/11ans
Mardi soir de 19h00 à 20h0 : Cours adultes
Gymnase Albert Batteux, 150 rue François-Joseph-Gossec, Montpellier.
Mardi soir de 19h30 à 21h30 : Cours adultes
Salle des Sports Roger Bambuck, Chem. du Pradas, Baillargues.
Mercredi de 18h30 à 19h30 : 2 Cours Enfants 8/11ans et 12/15ans.
Mercredi de 19h30 à 21h30 : Cours adultes
Salle des Sports Roger Bambuck, Chem. du Pradas, Baillargues
Jeudi soir de 20h00 à 22h00 : Cours adultes
Maison pour tous Georges-Sand, 25, av. André de Novigens, Montpellier
Vendredi soir 1 fois par mois : Cours adultes - Assauts libres
Gymnase Propara, 263 Rue du Caducée, Montpellier
Planning des assauts libres du vendredi
ÉQUIPEMENT AMHE :
La pratique de notre discipline passe par plusieurs impératif : L'historicité des méthodes et du matériel, et une sécurité maximale lors des combats et des exercices. Les protections sont adaptées aux armes utilisées pour assurer l'intégrité des combattants pour une utilisation des techniques à vitesse réelle. C'est uniquement dans ces conditions que nous pouvons mettre en pratique les écrits des maitres de façon optimale.
École Chevaleresque AMHE Enfants à partir de 8 ans
Escrime historique Pour les enfants à Montpellier et Baillargues.
Si votre enfant rêve devant les films de chevaliers et de mousquetaires ou si vous voulez tout simplement lui faire pratiquer une nouvelle discipline, l'escrime historique semble être le sport idéal.
Initiation à l'escrime Historique
Petits, grands, filles, garçons, forts, moins forts, tous peuvent se rencontrer et jouer ensemble. L’escrime historique est une activités de combat qui permet un affrontement sans brutalité car L'utilisation d'une arme a pour conséquences d'imposer des règles de sécurité, d'éloigner les protagonistes et donc modifier l'espace d'intervention entre eux. L’opposition se fait sans contact corporel direct, l’usage d’armes et de bouclier (en mousse) identique réduit l’importance des différences morphologiques entre les pratiquants. Les savoir-faire nécessaires au débutant pour commencer à jouer, s’acquièrent facilement.
L’intérêt pédagogique
Ce sont des notions essentielles et structurantes qu'ils vont acquérir :
Vaincre son appréhension de l’autre en situation d’affrontement.
Adapter sa réponse motrice en fonction de l’action de son adversaire.
Respecter des règles et les faire respecter.
Apprendre des coordinations motrices spécifiques riches.
Élaborer des stratégies pour rendre son action efficace.
Les savoir-faire pour attaquer et défendre s’acquièrent rapidement et la force ne constitue pas un élément prépondérant pour gagner.
L’arbitrage est particulièrement valorisé et constitue, à lui seul, un intérêt pédagogique.
Quelles qualités Physiques l’escrime historique développe-t-elle ?
Concentration : être attentif sur l'action et l'autre.
Volonté : la perfection demande force et obstination.
Opportunisme : la réponse au jeu de l’adversaire exige adaptation et à-propos.
Vitesse : la rapidité de l’action participe éminemment à la réussite.
Précision : toucher la cible avec l’arme est un exercice de précision.
Équilibre : déplacements et mouvements requièrent harmonie et équilibre.
Quelles qualités psychologiques l’escrime développe-t-elle ?
Comme tous les sports d'opposition, c'est un sport individuel se pratiquant à deux, dans lequel il en peut y avoir dépassement de soi-même qu'à travers l'autre.
La manipulation technique de l'arme permet de rétablir l'équilibre des forces entre deux pratiquants.
Ce que peut développer les AMHE avec des outils pédagogiques adaptés aux enfants :
La Prouesse / confiance en soi : Le port du casque permet de s'exprimer plus librement. Il ne doit compter que sur lui-même pour sortir vainqueur de l'affrontement.
La courtoisie / la loyauté : Le protocole avec le salut est le signe extérieur de l'engagement tacite de respecter l'autre.
L'Honneur /La maîtrise de soi : La nécessité de contrôler en permanences les actions à entreprendre et les réactions de l'adversaire, oblige à maîtriser ses émotions (impulsivité, colère, abattement,peur, enthousiasme excessif).
L’organisation de la séance
Mise en place de l’activité avec prise en main du groupe. Un échauffement généralisé, spécifique et ludique. Le cours pour apprendre les postures, les déplacements, les gardes, les attaques, les parades..., les fondamentaux au travers de situations simples et ludiques. Des assauts sous forme de jeux, arbitrés ou non, seront organisés pour une mise en pratique du travail effectué.
Groupe Escrime historique enfants et ados 8/11 ans & Groupe Escrime historique 12/15 ans
à Montpellier le Mardi soir 18h00 et le Mercredi à Baillargues 18h30 - Places limitées pensez à réserver !
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Téléphone : 06 13 53 36 40