Histoire vivante
Pas d'Armes historique.
Forts de notre expérience martiale chevaleresque, nous reconstituons et organisons un tournoi de chevaliers en lice pour les armes de pied, avec son protocole, décors, costumes et armures historiques.
Le pas d’armes est un tournoi où s’affrontaient les chevaliers à pied, en duel, dans un enclos appelé la lice. Ils combattaient, avec les armes nobles et tentaient de gagner le prix du pas.
La spécificité de ce genre d’affrontement réside dans la dimension théâtrale et majestueuse des confrontations, selon une réglementation et un protocole de défi précis, qui permet à un champion de mettre en évidence ses qualités et s’illustrer sur le champs d'honneur.
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Participez à cette reconstitution historique
Chacun peut trouver sa place dans le grand événement qu'était, à cette époque, un tournoi de chevaliers.
Rejoignez-nous et intégrez une lance en tant que chevalier, dame, écuyer, sergent, homme d'armes, archer, arbalétrier, artilleur ou artisan.
Découvrez votre personnage et plongez dans l'histoire !
Notre association dispose de quelques costumes à prêter pour vous aider à débuter.
Venez vivre une expérience immersive et passionnante en revivant la période 1480-1510 !
Les reconstitutions et animations.
Le tournoi allégorique du Prieuré de Marcevol
Aux pieds des Pyrénées, nous organisons avec les fleurs d'argent et Les Chiens de St-Martin, un tournoi privé en période hivernale.
Au programme, tournois Nobles, tournoi de Sergents, Tournoi d'archerie et d'arbalestrie, jeux, banquet et joies hivernales !
Événement off sur invitation.
Au Moyen Âge, en Cévennes, trois chevaliers nommés Loup, Guiral et Clair étaient amoureux de la même femme.
Elle leur déclara qu'elle épouserait le plus glorieux d'entre eux.
Un tournoi n'ayant pas permis de les départager, ils partirent en croisade pour prouver leur valeur.
Après quelques années, ils revinrent tous couverts de gloire, mais découvrirent que la dame était morte durant leur absence.
Dévastés par le chagrin, ils décidèrent de vivre en ermites chacun sur un pic différent de la région.
Chaque Noël, ils allumaient un grand feu visible de la plaine.
Avec le temps, les brasiers diminuèrent jusqu'à disparaître, marquant la mort des trois ermites.
En leur honneur, les monts furent nommés d'après eux :
Saint-Guiral, Pic Saint-Loup et Mont Saint-Clair.
Aujourd'hui, un spectacle public autour du tournoi des chevaliers est organisé pour commémorer et raconter cette histoire.
Le tournoi Spectacle
La légende des Trois Ermites
Les personnages
Marquis de Canilhac - Baron du Gévaudan - Vassal du Roi Charles VI
Héraldique : De gueules au lévrier rampant d'argent, armé et colleté d'or.
Devise : «amor animusque omnia vincut»
Chevalier de la confrérie des Hospitaliers du Saint Esprit de Montpellier.
Canilhac était une des 8 baronnies du Gévaudan. Connue pour être la plus puissante, elle s'étendait sur une grande partie du Causse de Sauveterre et une partie de la vallée du Lot.
Le nom des Canilhac (de Canillago) est cité, dés le premier quart du XIéme siècle, dans le "Breve de la paz" de Mende puis, en 1036, dans le Cartulaire d’Aniane.
La baronnie tomba en quenouille et la succession se fit par les femmes.Au milieu du quatorzième siècle, dans la maison de Roger de Beaufort, par le mariage de Guérine, fille unique de Marquis, seigneur de Canillac, et d'Alixent de Poitiers, avec Guillaume II, seigneur de Beaufort et de Rosiers, auquel elle porta la terre de Canilhac. (à l'époque la famille à un cardinal, archevêque de Toulouse, et un évêque, celui de Maguelone).
Emeric de Bazalgette Co-seigneur d’Ispagnac, vassal de Canilhac.
Héraldique : Parti : au 1er d’argent à la fasce de gueules, chargée de trois croissants du champ, accompagné en chef d’un étandart de gueules semé de croissants d’or mis en bande, et en pointe de trois merlettes de sable en abîme; au 2e d’or au lion de gueules couronné, armé et lampassé de sinople.
Devise : «Cave aquila victoria»
De BAZALGETTE est le second fils de Raymond de BAZALGETTE et Frère de Pierre de BAZALGETTE qui hommageat à Astorg de PEYRE. Emeric fut accueilli et formé en tant qu’écuyer du Marquis de Canilhac. Homme polyvalent on fut souvent témoins de sa volonté de défendre les intérêt et l’intégrité de son seigneur par la force d’une masse d’arme, comme par la ruse. Avec sa femme Mahault de BAER ils sont les premiers d’une longue lignée de BAZALGETTE qui se passionne encore de nos jours pour les sciences. Pour Emeric, C’est notamment le cas de l’étude des végétaux et minéraux ainsi que de l’art de bouter le feux à ses ennemis par diverses méthodes.Il est un fervent partisant de l’utilisation de l’artillerie et de la poudre noire dans le but de réduire la durée des sièges.
Sire Astorg de Peyre Chevalier, baron de Peyre, baron de Beaumes, seigneur de Thoras, de Caromb, de Bédoin et de Loriol.
Héraldique :
Devise :
Avant-garde du connétable Olivier de Clisson, lors du passage de l'ost royal sur la Lys, parmi les premiers à traverser la rivière, il se dressa telle un colosse intrépide, tenant le gué avec une bravoure inébranlable, osant affronter le péril de sa vie pour ouvrir la voie au reste de l'ost, faisant ainsi face aux Flamens avec une résolution qui ébranla les cieux. Lors des combats acharnés aux confins de l'Aquitaine, près du noble bourg de Puynormand, il décrocha victoire après victoire, menant des escarmouches vaillantes et délivrant des charges intrépides qui occirent nombre de ses ennemis. À l'issue de la bataille de Roosebeke, il fut celui qui, d'un geste préçis, chassa le faisant ripaillé par le roi au soir même.
Guillaume II de Narbonne
Héraldique : De Gueule Plein.
fils de Guillaume Ier, vicomte de Narbonne, et de son épouse, Guérine, fille de Marquis Beaufort de Canilhac.
Le 30 novembre 1415, le vicomte Guillaume II épouse Marguerite d'Armagnac, la nièce du connétable Bernard VII d'Armagnac, chef de la faction des Armagnacs. Elle est la seconde fille de Jean III, comte d’Armagnac († 1391) et de Marguerite (1363-1443), comtesse de Comminges. Lors de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, le vicomte de Narbonne adhère au parti des Armagnacs. Il siège au conseil de Charles VII de 1418 à 1420, puis de nouveau en 14246. En juillet 1419, il est parmi les conseillers du dauphin qui négocie avec le camp bourguignon l’accord qui se conclut par le traité de Pouilly-le-Fort, le 11 juillet. Le 10 septembre 1419, il participe, dans la suite du futur Charles VII, à l’entrevue de Montereau qui se termine par l’assassinat de Jean sans Peur. Selon le témoignage de deux membres de l’hôtel d’Archambaud de Foix, sire de Navailles (membre de la suite bourguignonne), qui recueillirent les paroles de leur maître blessé mortellement lors de l’attentat de Montereau, Navailles s’interposa lorsque Tanguy du Châtel tenta de porter un coup de hache au duc de Bourgogne. Le vicomte de Narbonne aurait alors levé sa hache de façon menaçante, disant «Si un de vous bouge, il meurt immédiatement». Alors que le sire de Navailles agrippait l’arme du vicomte de Narbonne, le cri « Tuez, tuez » retentit et Tanguy du Châtel frappa alors le duc à la tête avec une hache. En 1422, Guillaume de Narbonne bat les Anglais à Bernay, conjointement avec le comte d’Aumale qu’il fait chevalier avant l’action. Charles VII, pour le récompenser de ses services, lui offre la châtellenie de Cessenon. Il contribue, en 1424, à la prise de la Charité-sur-Loire et de Cosne.
Matthieu du Theil, seigneur de Joussé et de Saint-Christophe.
Héraldique : d'or, au chef d'azur, au lion de gueules, armé, lampassé, et couronné d'argent, brochant sur le tout.
Simon du Theil, seigneur de Joussé, né vers 1340, cité en 1359 et 1409, qui épousa Marguerite de L'Age. Leur fils, Foucault II du Theil, seigneur de Joussé en 1422, cité en 1438 et 1452, fut père de Matthieu du Theil, seigneur de Joussé et de Saint-Christophe, qui figure dans le Rôle des nobles du pays et comté de Poitou en 1457 comme homme d'armes de la compagnie du sieur de l'Isle.